Croix en argent doré, Rome, vers 1600. Cercle d’Antonio Gentili da Faenza 1519-1609.
La croix est gravée sur les deux faces de feuillages, délimitée sur les bords par un motif de chapelet.
Aux quatre extrémités, de riches écoinçons, contenant du verre aggloméré suggérant les attributs des évangélistes (l’aigle de Saint-Jean est particulièrement remarquable). Le bas a été remplacé par une représentation de l’Agneau pascal.
La colombe et le phylactère sont en argent.
Le Christ, en cuivre argenté, est à comparer avec le travail d’Antonio Gentili da Faenza et de son atelier. Fils d’orfèvre, il a atteint en son temps les plus hauts cercles de la société et a été reçu maître de la guilde de la Ville éternelle en 1552.
Difficile à cerner, il est inspiré par le répertoire d’artistes tels que Michel-Ange, Guiglielmo della Porta.
Il a été chargé (les Médicis, ou le cardinal Farnèse) de peindre de nombreuses œuvres, dont celle considérée comme son chef-d’œuvre : la Croix et les chandeliers en argent doré appartenant au trésor de Saint-Pierre au Vatican.
Restaurations anciennes, renfort au dos.
Au dos, des pierres précieuses sont serties sur le dos des écoinçons. Deux sont d’origine (péridot ?); les deux autres ont été changés.